
Il a été question essentiellement de «biodiversité pour sensibiliser l’humanité sur l’importance de l’équilibre des écosystèmes afin de préserver une meilleure qualité de vie pour tous » lors du deuxième sommet « One Planet Summit ». Convoqué à Paris le lundi 11 Janvier dernier, par le président Français Emmanuel Macron par vidéo conférence, pandémie de Covid-19 oblige, c’est avec une écoute particulière que les congolais ont suivi, l’adresse du président de la RDC Félix Antoine Tshisekedi lors de ce meeting.
La biodiversité regroupe à la fois les différentes espèces et formes de vie (animales, végétales, entomologique et autre) et leur variabilité c’est-à-dire leur dynamique d’évolution dans leurs écosystèmes. La protection de la biodiversité est devenu un défi mondial, car le capital naturel de la planète est gravement menacé par toute une série de fléaux.
En Afrique, la plupart des économies surtout rurales dépendent des ressources naturelles telles que les terres agricoles, les forêts, les rivières , fleuves etc.
Selon le Docteur Mbungani Jean Jacques, acteur politique mais aussi scientifique, si rien n’ est fait en faveur de la protection de nos biodiversités, la dégradation des écosystèmes entraînera, le déclin de la faune sauvage et de la pêche mais aussi des économies rurales et africaines dans le prochain demi-siècle.
«L’histoire nous renseigne que, les conflits armés dans certaines régions d’Afrique ont causé des dommages importants à sa biodiversité , comme cela a été le cas dans plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire, la RDC, l’Angola qui ont connu des pertes énormes d’animaux sauvages dans les parcs nationaux et dans les réserves naturelles.» insiste le docteur Mbungani qui a suivi avec beaucoup d’intérêt le discours du président de la RDC au sommet de Paris.
Avec une couverture estimée à 155 millions d’hectares représentant près de 10 % des forêts tropicales mondiales et plus de 47 % de celles d’Afrique et qui aligne une biodiversité caractérisée par un complexe végétal imposant et de faciès variés et rares , Félix Tshisekedi a mis en place des politiques protectrices de cette importante richesse biologique que possède la RDC, explique-t-on dans le communiqué diffusé par la présidence de la république.
Devant ses homologues, le chef de l’État congolais a réitéré l’engagement de l’adhésion de la RDC à l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales lancée à New York en septembre 2019. Le président de la RDC, Tshisekedi, a aussi, rappelé les engagements importants tenus par son pays, en faveur de la préservation des forets tropicales. Il s’agit des engagements au plan juridique, politique et social.
Cette activité de la RDC en faveur de la préservation de la nature est bien perçu dans la communauté internationale et congolaise en particulier, pour le Dr Jean-Jacques Mbungani, il est plus que jamais temps de reconsidérer notre relation avec la nature ! «Elle nous a tout donné et à nous de la protéger. »
Thierry BWONGO