
La Lucha s’est indigné de la libération par voie de grâce présidentielle des responsables condamnés dans le cadre du procès de 100 jours par Félix Tshisekedi ! Le directeur général de l’Office de Voirie et Drainage(OVD) ainsi que le patron de la Société Congolaise de Construction(Sococ) ont tous deux été gracié en dépit de faits avérés de détournement des déniers publics dans les marchés de constructions d’édifices publiques, pendant que des membres de la lucha sont encore en détention, pour avoir manifesté à Béni contre les tueries dont sont victimes la population de ce coin du Nord kivu!
«Alors que les condamnés pour détournements des deniers publics sont graciés, nos 8 camarades font face à une cour militaire incompétente juste pour avoir exigé la fin des massacres à Béni. Monsieur le président, vos actes s’éloignent peu à peu de vos promesses.» on peut lire sur le compte twitter de la Lucha Rdc.
Dans le même élan, le prix Nobel congolais Denis Mukwege a posté sur son twitter des mots qui vont dans le même sens!
« Le militantisme n’est pas un crime ! Depuis 21 jours, des défenseurs des droits humains sont détenus de façon arbitraire à Beni au Nord Kivu. Nul ne devrait être privé de sa liberté pour avoir exercé son droit à participer à une manifestation pacifique !», écrit Denis Mukwege.
C’est là où l’État de droit doit prendre tous son sens et que la façon de gérer les dossiers de justice comme de droit de l’homme, doit se démarquer du régime précédent, c’est à cela qu’est appelé le président de la RDC issu de l’UDPS.
Thierry BWONGO