Le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso Nkodia Pwanga succite inutilement les remous au sein de la classe politique parceque il est connu de tous, que l’insécurité à l’Est, n’est entretenue que par une complicité au plus haut niveau des personnalités congolaises.
Le doyen d’âge de la chambre basse ne fait que rappeler ce que plusieurs rapports sur la RDC ont publié noir sur blanc. On peut citer ici le rapport mapping sur la RDC, qui parle très explicitement des complicités internes de ses entreprises de morts que subissent les populations du grand Kivu.
Le mensonge et le secret a attisé pendant trop longtemps le feu de la destruction dans la partie est de la RDC. Le député National Mboso, qui est au contact des affaires de l’État depuis plusieurs décennies, connaît fort bien les tenants et aboutissants de ces guerres à répétition. Qui finance les groupes armés, les rébellions? pourquoi seulement cette partie si riche de la RDC? Pourquoi aucun gouvernement précédent n’a réussi à mettre fin à cette insécurité ? Pourquoi les pays voisins rejettent instamment les responsabilités aux leaders congolais ? Pourquoi la communauté internationale pointe du doigt les dirigeants de notre pays depuis belle lurette ? À toute ces questions, la réponse de Christophe Mboso met le doigt dans le noeuds du problème ! C’est aux originaires du grand Kivu de mettre un terme à ces entreprises de morts.
Qui ne sait pas que certains élus l’ont été pour protéger les intérêts de leurs communautés ? Dans le Kivu ou pululle plusieurs centaines de groupes armés, les porteurs de leurs revendications politiques sont bien dans les institutions et Mboso les identifient au parlement et tous le monde le sait.
La RDC traîne derrière elle des décennies de guerres, de massacres, d’horreurs et de haines alimentées par la crise sociale persistante et l’exploitation illicite de matières premières, un cocktail nocif auquel il faut opposer une action de vérité et de dénonciation,car souvent le mal se nourrit de mensonge et d’hypocrisie !
Botamba Sésé séko