Suite aux massacres perpétrés contre la population civile dans le territoire de Beni par les ADF, la Lucha invite la population du coin à la désobéissance fiscale jusqu’à l’établissement de la paix dans cette partie du pays. Ses membres disent entreprendre une série de manifestations pour la paix à Beni.
Pour ce mouvement, pour le seul mois de mars, 103 personnes civiles ont été tuées. Constatant cela, il dénonce le silence du gouvernement qui, selon cette organisation citoyenne, n’a émis aucun message de compassion.
La Lucha accuse en outre, les autorités et la justice militaires, des menaces à l’encontre de ses militants dans le territoire de Beni et Butembo, et d’instrumentalisation pour harceler judiciairement ces derniers. L’on signale que neuf de ses camarades ont été arrêtés à Kasindi et transférés à Beni sans qu’aucune procédure judiciaire ne soit ouverte contre eux.
Les membres de ce mouvement citoyen rappellent leur soutien aux FARDC depuis le début des opérations militaires contre les ADF, ainsi que la mobilisation de la population de Beni pour coopérer avec les FARDC dans la traque des égorgeurs.
Dépité du sort de ses membres, la Lutte pour le changement sollicite aux autorités politiques et judiciaires, la fin de leur persécution judiciaire et leur libération sans condition. Ce, avant de réitéré leur message à la Monusco qui a failli à son mandat de protection des civils et l’invite à partir si elle se sent incapable d’accomplir son mandat.
Aux FARDC, la Lucha les invite à la cessation de tout affairisme au sein de l’armée tout en rappelant leur devoir de protection des civils et la défense de l’intégrité du territoire national.
FNN