A la suite de l’arrêté ministériel du 9 juillet 2021 portant suspension des fonctions du DG Ogefrem, un recours gracieux à été adressé ce jour au Ministre de tutelle par les avocats de monsieur SAYIBA TAMBWE, Dg de l’OGEFREM.
Me José Kadima, l’un des avocats du directeur général de l’ogefrem suspendu, a relevé pour sa part la contradiction entre deux volontés antagonistes dans le chef du Ministre, ayant premièrement autorisé une mission de service à Accra du 9 au 16 juillet 2021, avant de suspendre le missionnaire pendant son séjour à étranger.
Il a par ailleurs insisté sur le fait qu’aucun élément substantiel n’existe pour soutenir les manœuvres d’obstruction, le refus d’obtempérer et le trafic d’influence allégué par l’autorité de tutelle, d’autant plus qu’il n’évoque nullement dans sa motivation les rapports de l’IGF qui sous-tendent les suspensions orchestrées dans les autres établissements publics.
Me José Kadima renchérit en soutenant que la tutelle ne perdait rien à attendre la fin de la mission autorisée par elle même, au lieu de jeter le discrédit sur le mandat de la RDC à la tête de l’UCCA et paricochet sur celui du Chef de l’État à l’Union Africaine.
Face à cette situation, plusieurs questions méritent d’être posées, Que perdrait le ministre Okende s’il avait pris patience jusqu’à son retour ? Cette précipitation du Ministre Okende ne viole t’il pas la procédure administrative en matière disciplinaire ? Quelle urgence il y avait à sanctionner quelqu’un en dehors du pays, pourtant en mission ?
Quelle image donnons nous de la RDC vis à vis des partenaires, car en tant que président de l’Union des conseils des chargeurs africains (UCCA), fonction qu’il a prise le 20 avril dernier devant le président de la République Félix Tshisekedi, Patient Sayiba ne représentait pas que l’OGEFREM mais aussi la RDC dans son périple qui l’a conduit en Guinée Conakry, stoppée malheureusement à l’étape d’Accra au Ghana par cette décision de Okende alors qu’il devait aussi aller au Togo et au Mali.
ML